Indonésie 2020

 

Bali - Un joyau aux multiples facettes

 

Partiellement confiné depuis un an, depuis notre retour de notre dernier grand voyage, les souvenirs fussent dans tous les sens et la nostalgie est notre nouvelle compagne…

Après être revenus sur certains points comme "voyager zéro-déchet", quelques articles sur la bouffe 😋 et d’autres encore que nous n’avions jamais pris le temps d’écrire, comme notre étape à Badami en 2014, je me rends compte qu’à l’heure d’aujourd’hui, le grand oublié du blog, c’est Bali!

Maison aux esprits dans les rizières 

Bali - Entre émerveillement et étonnement !

Bali, c’était la (presque) dernière étape de notre grand voyage de 2019/20.
Une étape qu’il nous tardait particulièrement de faire.
Oh, comme nous étions impatients à l’idée de découvrir cette île si spéciale et si photogénique!

Une île "Hindoue" dans une Indonésie musulmane! 

Hindoue entre guillemets, car oui, quand on connait l’hindouisme (Indien), eh bien, celui de Bali peut laisser un peu perplexe (voir carrément perplexe des fois…) Il y a bien quelques liens (inévitables), certaines similitudes, mais on est quand même assez loin de ce que nous avons  pu voir et expérimenter en Inde. Vraiment. Nous avons trouvé tout cela très intrigant et très intéressant aussi.

Un sujet passionnant sur lequel j’espère bien revenir un jour ici ! (Un jour oui…)

Ganesh, le Protecteur - Toujours très présent lui!

Nous comptions rester un mois sur l’Île des Dieux, la durée du visa indonésien, mais – Covid oblige –nous avons dû changer nos plans (on vous racontait tout ça ici). Nous ne sommes restés "que" 23 jours. Une semaine de perdue donc et, même si 23 jours ça reste tout à fait honorable, Ganesh sait qu’il peut s’en passer des choses en une semaine!

Après ça, laissez nous vous dire que nous avons vraiment comme un petit gout de trop peu concernant Bali…

Un an plus tard, il est grand temps de revenir sur 

nos incroyables découvertes balinaises!

Dans la Monkey Forest à Ubud - Le royaume des singes!

 

Comme expliqué dans l’intro sur Bali (ici), cette île nous faisait de l’œil depuis quelques années déjà… Autant vous dire que nous étions particulièrement impatients d’y aller! 

Après le Népal, la Thaïlande et la Malaisie, cap encore plus au sud, juste à côté de l’Australie, de l’autre côté de l’équateur!

On est vite tombé sous le charme (dès la sortie de l’aéroport pour ma part!) 😅 et je pense que notre premier article retranscrit bien cet enthousiasme! (premier article sur Bali -> ici!)

Ensuite, cet enthousiasme est un peu retombé pour tout vous dire.

C’est une île magnifique, ses habitants sont charmants, la bouffe est divine… Non vraiment, elle coche toutes les cases! Et c’est peut être ça le problème…

Bali, c’est aussi une destination très prisée d’un certain tourisme auquel nous n’avions jamais vraiment été confrontés.

On y a retrouvé ce petit côté Rishikesh, avec ces touristes "illuminés", mais aussi – et surtout – ces nouveaux touristes : Les "influenceurs" 

Un aspect qui mérite d’être souligné, tellement le phénomène nous aura marqué. Leur comportement impact inévitablement les autres et les lieux qu’ils affectionnent et il me paraît pertinent de vous expliquer un peu ce qu’on a vu et comment on l’a vécu. On y revient plus bas.

Les mystérieux et photogéniques temples balinais

En attendant et pour remettre un peu les choses dans leurs contexte, nous avons donc rejoint nos amis Serjiu et Jimina, non loin d’Ubud, à Gianyar, dans le sud-est de l’île!

Après quelques nuits dans un ravissant hôtel à Ubud même, nous avons emménagé dans une  « villa » juste à côté de chez eux et sommes ainsi devenus voisins. Un endroit magnifique et absolument idéal, avec tout le confort possible, pour trois fois rien!

Nous y avons vite trouvé notre petite routine et avons passé beaucoup de bon temps tous ensemble! Soirées animées mémorables, batailles épiques dans la piscine et beaucoup, beaucoup de parties d’Uno! #nouvellepassion

Repas improvisé chez Serjiu et Jimina

Partie endiablé de Uno avec Romeïo

Nous avons (du coup) un peu moins bouger et visiter qu’à notre habitude. 

Mais comme on bouge énormément en général, ce n’est pas comme si nous n’avions rien vu non plus! Bien au contraire même, on s'est juste donné le temps de prendre encore plus de temps! 

Pas de spectacle de danse traditionnelle, ni de marionnettes, pas d’ascension de volcan au lever du soleil, pas de retraite de yoga non plus et (même) pas de cocktail sur les plages du sud… On a pas vu tous les temples (impossible!), on a zappé certains des plus connus… Après, tout ceux que nous avons vu nous ont beaucoup plus! Nous n’avons pas réussi à aller plus au nord, encore moins à l’est, mais les quelques escapades que nous avons faites nous ont juste données très envie d’aller voir plus loin et d’explorer d’autres coins. Pareil pour la nourriture… Tout était si bon, qu’on a vite eu envie de goûter à tout !

Tout ça pour dire que nous avons encore beaucoup de raisons de vouloir y retourner!! (Comme toujours non ?! 😜)

 

Ça, c'est la vue de notre chambre à Gianyar ! Et le riz est prêt pour la récolte!

Une des premières choses que nous avons faites (après les cartes SIM et le logement), c’est de louer un scooter. Presque indispensable pour se déplacer sur l’île! 

Il y a bien tout un réseau de taxi Ubber&co (bien plus pratique que les Songtang des îles Thaïlandaises…), mais c’est aussi une vraie mafia les taxis ici et c'est vite très fatiguant.

Et puis, pouvoir être le plus autonome possible, c’est vraiment le must, tout simplement!

Depuis Gianyar, notre point de chute à Bali donc, nous avons rayonné dans la région au grès des découvertes qui s’offraient à nous. Un plaisir sans fin!

Nous avions lu que les routes étaient souvent dans un piteux état mais nous ne partageons pas cet avis (après le Népal en plus, c’était clairement peanuts ici!), un vrai régal! Par contre, concernant la conduite balinaise, dès qu’il y avait un peu de circulation, nos nerfs ont été mis à rude épreuve (enfin ceux de Xa surtout)!

 

 

Les routes sur Bali, souvent étroites, parfois embouteillées mais toujours jolies !

Comme d’habitude, nous ne nous étions pas trop renseignés sur les « choses à voir et à faire » mais, avec une telle popularité, il va de soi que nous avions déjà quelques belles images en tête et deux, trois spots à aller découvrir de nos propres yeux!

Parmi ceux-ci, Ubud bien évidement!

Ubud, c'est la capitale culturelle balinaise

C’est, après la pointe sud de l’île (où se trouve Seminyak, Kuta et Denpasar la capitale), l’endroit le plus populaire à Bali. Mais ici, ce n’est plus pour les plages, le surf et les fêtes, mais pour la culture donc, les arts, l’artisanat… et le yoga! 

Après tout ce que nous avions entendu sur Bali, et malgré sa grande popularité, il nous semblait évident de poser bagages dans les environs d’Ubud. (Eh oui, les endroits populaires le sont souvent pour de nombreuses raisons et même si c’est à double tranchant, force est de constater que c’est généralement dommage de passer à côté).

Ubud, c’est joli (très joli!), on y mange bien (très bien!), c’est parfaitement situé et le choix d’établissement est énorme et d’un excellent rapport qualité-prix! Du coup, aucune hésitation! 

Mais comme c’est aussi très très touristique, nous sommes ravis d’avoir finalement logés quelques kilomètres plus loin!

 

 

Marché de fruit à Gianyar

 

Capitale des arts et la culture, on pourrait même parler de capitale du bien-vivre!

 

C’est à Ubud que l’on retrouve tous les voyageurs néo-hippies yogateux (le petit côte Rishikesh qui nous fait rire, mais qu’on aime beaucoup, aussi) #soyonshonnête 

 

On retrouve donc tous les centres de yoga, massage et spa - particulièrement nombreux - et donc, en presque toute logique, c’est aussi ici que l’on mange le mieux! (de notre point de vue bien sûr 😉) Outre la cuisine locale, savoureuse et pas chère du tout, c’est l’épicentre de la Healthy Cuisine (cuisine "saine"). Les petits restos végétal-fusions sont légion!! 

Et le petit truc en plus? Un cadre toujours ravissant!

Des petits restos sympa partout!

Et des smoothies bowl* de toutes les couleurs!    (*des panades de fruits très sexy)

 

Car oui, à Bali tout est joli! 

Tellement, que j'ai du scinder cet article en deux pour pouvoir m'y attarder un peu. Un fait marquant qui participe inévitablement à l’attrait qu’exerce cette île magnifique! -->Si ça vous dit, c'est par ici!

 

 

Et en parlant de beauté, là où l’on s’est le plus attardé, c’est dans les rizières! Ces terrasses remplies d'eau, où pousse la plus précieuse denrée de l'île, façonnées par ses habitants depuis des temps immémoriaux, participent à la magistrale beauté des paysage de Bali!   

J’aurais pu m’y perdre tous les jours 💚

Le scooter se prête parfaitement au jeu, pour s’arrêter où et dès que l’on veut! 

 

Connaissant le popularité de l'île et de ces dernières, j'avais un peu peur que ce soit la folie avec toujours plein de touristes dedans... Je m'imaginais dans les temples d'Angkor, à devoir attendre et ruser pour prendre une photo sans eux mais, ça n’a jamais été le cas! 
 

Les rizières, il y en a partout et elles sont toujours belles!

 
Même dans les plus connues, nous n'avons pratiquement jamais croisé personne! 
Dans les rizières de Tegallalang (archi-maxi-touristique), nous avons eu une chance folle, grâce à une averse si forte, qu'elle à fait fuir tout le monde! Nous, nous sommes arrivés juste après, sans même savoir où nous étions. Un très beau cadeau! 
Et dans celles de Jatiluwih (probablement les plus connues), elles sont tellement grandes que même s'il y avait eu du monde, ça n'aurait probablement pas été si gênant que ça.

Une chose est sûre, ces paysages resteront plus que jamais gravés dans nos rétines! 💕

 

Dans les rizières de Tegallalang - Non mais avouez que c'est complètement dingue!!

Ensuite viennent les temples. 

Tellement différents de ceux que nous connaissons... 
Avec leurs toits de chaume à étages et leurs sculptures plus dingues les unes que les autres!

Ils s'intègrent dans le paysage à merveilles, le sublime même. Mais au delà de leur indéniable beauté et de leur élégance, et comme mentionné plus haut, nous nous sommes souvent retrouvés perplexes face à eux. Et comme vous le savez, les temples, les monastères... on adore! 

 

Ici à Bali, la première difficulté fut déjà de comprendre comment ça se passe, car ils sont très souvent fermés. Soit fermé au public (aux non-hindous/non-balinais), soit fermés sans raison, tout simplement… #frustration 

Puis, il faut faire attention  - quand enfin on en trouve un d’ouvert - eh bien, ce n’est pas gagné, il faut être correctement habillé!  (on vous l’expliquait aussi dans le premier article sur Bali -> ici)

Sarong approprié, chemises, ceinture pour les femmes, petit turban pour les hommes et dès fois, un code couleur! En l’occurrence, blanc, jaune, noir.

 

Temple au milieu des sublimes rizières de Jatiluwi

 

Démones mangeuses d'hommes

Une fois passé la porte (toujours spectaculaire!), tout ce passe en plein air. 
L’intérieur des bâtiments étant principalement réservé aux Dieux et aux offrandes. On déambule de cours en cours… Un peu comme dans un labyrinthe dès fois, pour les plus grands.

Pénétrer dans un temple à Bali, c’est pénétrer dans un autre univers. Hors du temps, hors de tout. C’est toujours très joli et très intrigant aussi. 

Hors cérémonies (très nombreuses à Bali), c’est même souvent désert, et c’est bien ce qui nous a troublés. Ce vide...

Et là, on arrive sur un sujet qui mérite clairement un peu plus d'explications, mais dans un autre article, dédier aux temples et à cet hindouisme si particulier justement.

Déambuler dans les temples balinais - Un plaisir déroutant

 

Les offrandes - canang sari - sont partout aussi, c’est vraiment quelque chose de particulier ici! Des plus simples, aux plus élaborées, L’île des Dieux porte décidément bien son nom. Il y a tellement d’offrandes, partout, que l’on ne peut s’empêcher de marcher dessus des fois! 🙈

Elles rythment les journées des Balinais (des balinaises surtout). 

Des fois, on se dit qu’iels ne font que ça entre deux repas, préparer des offrandes! (un autre sujet qui mériterait qu'on s'y attarde plus tellement c'est spécifique) 

Offrandes dans une ruelle à Ubud - Rien de plus normal!

Biodégradables, en bord de routes

Plus élaborées dans les temples

 

Sinon, niveau découvertes, nous nous sommes essentiellement laissé porter par notre intuition! Et à Bali, c’est trop facile! 

 

Soit on choisissait un temple sur la carte, ou une cascade par exemple et comme ça nous avions un "but", mais un but qui nous laissait toujours le choix de bifurquer çà et là. 
Soit on partait tout simplement sans savoir où, en "mode- surprises"! 

 

Elles furent nombreuses et d’autant plus appréciables, un vrai bonheur! 

 

 

Lotus sacré

 

 

 

Néanmoins (en plus des emblématiques rizières de l’île), il y a un endroit que je tenais tout particulièrement à voir de mes propres yeux: Le Palais d’Eau de Tirta Ganga !

 

C’est la seule étape où nous avons un peu planifié le bazar pour une petite escapade un peu plus au nord de l'île. 

Et c’est à partir de là que nous avons vraiment été confrontés à une autre réalité. 

Celle du "Tourisme Instagram"! (Nous en avions eu un rapide aperçu dans les rizières de Tegallalang, mais comme nous avions eu l’énorme chance de les découvrir au bon moment, nous n’avions pas encore réalisé l’ampleur de la chose...)

Si le Covid n’était pas venu chambouler tous nos plans, c’est probablement le sujet que j’aurai abordé directement dans le deuxième article. Je pensais déjà au titre "Bali, derrière le voile des illusions", un truc comme ça...

 

L'incroyable jardin du Palais d'Eau de Tirta Ganga

Bali - le revers de la médaille!

 

C’est sans doute parce la beauté est partout ici, que ce nouveau tourisme, dont je vous parlais plus haut, s’est autant développé. (En comptant le bas cout de la vie, l’incroyable rapport qualité-prix et la gentillesse des gens, aussi, évidement!)

Bali, victime de son succès, comme toujours, comme partout! 

Un sort tristement inévitable…

Aucune envie de faire un article sociologique, néanmoins, il nous semblait important de parler un peu de ce sujet, tant il nous aura marqués choqués ici!

Ça commence dans les rizières, les rizières touristiques. Un peu partout, vous trouverez des balançoires, des nids géants et autres kitcheries pour prendre la pose dans un décor de rêve. 
Un truc à la base très asiatique (rien de nouveau sous les tropiques), mais on peut dire que c’est particulièrement développé ici...

De plus en plus de gens sont prêts à sacrifier de leur temps (si précieux quand on ne part qu’une semaine ou deux, non?!) pour arriver à prendre LA parfaite photo. Génération réseaux sociaux bonjour!

Et ça va plus loin que ça… C’est à croire que le voyage n’est plus le but, mais l’outil. On ne voyage plus pour découvrir, on voyage pour cocher des cases et augmenter son nombre de likes!

Ce n’est pas nouveau, mais ça commence à prendre une drôle de tournure...

 

La course aux photos parfaites!

À Tirta Ganga, nous avons vu les gens faire la file pour prendre cette fameuse foutue photo. 

Nombreux sont ceux qui râlent et s’impatientent… (personne n’aime faire la file!) Madame a revêtu sa plus belle robe (longue et de couleur vive) et monsieur se transforme en paparazzi (cas stéréotypé le plus courant). Cela peut prendre plus ou moins de temps selon les exigences et la pression monte de plus en plus pour ceux qui attendent leur tour.

Une fois la photo prise (enfin les dizaines 😱), bye bye, on se casse! 
C’est à peine s’iels prennent le temps de réellement découvrir les lieux. Et c’est ça le plus triste… 

On voyage dorénavant pour prendre des photos "parfaites" et on en oublie tout le reste! 

Le Palais d'Eau de Tirta Ganga

La triste réalité!

 

Certains lieux de cultes se sont même transformés en attraction photographique, comme le temple de Pura Lempuyang où nous avons été plus que choqué! 

Les gens attendent des heures, un numéro à la main, pour LA photo, et c’est tout. 
Visiter les lieux? Aucun intérêt.

Ce que de notre côté nous avons voulu faire et nous avons bien compris que ça devait être très inhabituel! Dingue!!!

Certains penseront peut-être que nous ne sommes que deux vieux cons dépassés, mais soyons claire, nous n’avons rien contre le faite de se pendre en photo, évidement! 
C'est juste que là, ça prend de telles proportions...

 

 

Deux heures (!) d'attente en moyenne pour se faire prendre en photo au Pura Lempuyang !

Et ce qui est dommage pour nous dans tout ça, bah c’est que l’on râle aussi, forcément… Attendre que le troupeau se disperse pour pouvoir, à notre tour prendre nos photos… Se sentir aussi bête et finir par presque s’en vouloir. Avoir honte de sortir l’appareil nous aussi. 

Ça en devient ridicule. Ou triste? Ou tristement ridicule?! 
Car inévitablement, nous aussi on est là pour prendre des photos (ceux qui me connaissant savent à quel point j’adore ça!)

On se retrouve donc dans des situations vraiment embarrassantes. Je me sens gênée de sortir mon appareil, gênée de demander à Xa de me prendre en photo, moi/nous aussi. Pourtant vous le savez, on ne prend jamais beaucoup de photos de nous (ce que je regrette un peu dès fois) #ironiedusortbonjour

 

(alors quand ça arrive je fais de mon mieux, mais je crois que j'ai encore du travail à faire! 😂)

On s’en veut aussi d’en vouloir à ces gens… chacun son truc non? Si ça les rend heureux… 

Mais voilà, ce n’est vraiment pas l’impression que ça donne. Ils ont plus souvent l’air de subir et de toujours courir partout, plus vite, plus tôt! Ils semblent passer à côté de l’essentiel… Découvrir, appendre, s’imprégner et réellement s’émerveiller, tout simplement! 

Alors le plus triste au final, ce n’est pas tant ce que ces personnes décident de faire de leur temps et de leur vacance (on est tous libres et à chacun sont "truc"), mais malheureusement, ce sont surtout les répercussions que peuvent avoir de tels comportements sur les autres voyageurs et les locaux. 

Quelle image ont-ils de nous? 

Car il n’y a rien à faire, c’est dur de ne pas tous nous mettre dans le même panier.

On pourrait dire que ça crée du business. Que ça rapporte des petits sous aux petits malins. Et ce n’est pas  tout à fait faux. Mais quand la limite du respect est atteinte (et les dieux savent comme cela peut être important aux yeux des Balinais!!) Il y a dans tout cela quelque chose de dérangeant.

 

 

Un numéro, comme à la boucherie!

Des shooting souvent interminables !

Voilà, j'arrête de polémiquer sur le sujet. C’est complexe, mais comme c’est la première fois que l’on constate cela, on trouvait important de vous en faire part.
 
C'est un des aspects de l'île qui, on peut le dire, fait définitivement partie de "notre expérience balinaise"!

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Ah Bali Bali... 
Le pas entre spiritualité et superficialité est souvent très petit. 

On le sait bien (matérialisme spirituel quand tu nous tiens...) Pour nous, la si joliment nommé "Île des Dieux" en est le parfait reflet. Sans jugement et en sachant que notre avis ne tient compte que de notre propre expérience de vie (mais a-t-on vraiment besoin de le préciser?!)

 

Vous l’aurez compris, on oscille en fascination et déception. Et encore "déception" c’est vraiment fort. Disons plutôt "perplexions"!  

 
Hormis cela, nous avons vraiment adoré Bali! Nous sommes enchantés d'avoir pu séjourner dans un petit coin de Paradis comme celui-ci. On espère pouvoir y retourner un jour pour continuer nos découvertes, approfondir certains sujets et se régaler, comme toujours!!! 

 

Comme on l’écrivait dans l’intro; 

☯️ « Là où il y a du blanc, il y a toujours du noir » ☯️ 

A l’image des tissus traditionnels de l’île justement! 

 

Autel dans un Temple à Jatiluwhi

 

Que vous partagiez nos avis, ou au contraire pas du tout (!), on serait très curieux de connaître les vôtres!? Et pour ceux qui n'y ont jamais été, on espère vous avoir donné envie d'y aller (en toute transparence! 😉)

 

 

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