Voyages Végétariens

 

Partir voyager (en Asie) quand on est végétarien, mission plus que possible !

 

Qui dit voyages, dit découvertes! Et nombreux sont ceux à vous dire que pour réellement découvrir un pays et sa culture, il faut gouter à sa (ses) cuisine(s)!

On confirme! 

Festival de saveurs et de couleurs!

 

En voyage, tous nos sens sont en éveil! 

 

On se retrouve plongé dans de Nouveaux Mondes, avec de nouveaux codes et tout un tas de nouvelles expériences sensorielles! Notre vue est tout de suite sollicitée et on en prend vite plein les yeux! Nos oreilles bourdonnent et découvrent tout un tas de nouvelles sonorités plus ou moins surprenantes! Notre odorat est aussi en alerte, avec de délicieuses surprises olfactives, (comme de moins bonnes)… On a envie de toucher à plein de choses, comme des enfants! Et, bien évidemment, on a aussi terriblement envie de gouter à toutes ces spécialités plus ou moins intrigantes, plus ou moins alléchantes que l’on découvre de jour en jour!

 

S’initier à de nouvelles recettes, gouter de nouveaux aliments, fait intégralement partie des joies du voyage! (C’est même une des parties que l’on préfère!! Ça vous étonne?! 😜)

Avez-vous déjà manger des fleurs frites?

Ou du café aux œufs?

 

Sauf que voilà, quand on est végétariens, il faut bien avouer que ce n’est pas toujours aussi évident. (Non pas de se nourrir, ça, on y arrive toujours! Quoique, au beau milieu du Kirghizistan, pas sûr de trouver beaucoup d’options végé? Qui sait...?!)

Mais, il est vrai que d’avoir la chance de pouvoir gouter aux véritables spécialités d’un pays, à sa cuisine de rue, à son essence même ai-je envie de dire… ce n’est pas toujours gagné, et force est de constater que l’on passe à côté de beaucoup de ces « fameuses spécialités à gouter absolument! »

D’ailleurs, comme on ne peut pas gouter à tout, c’est simple, dès que c’est possible (et même si ça ne donne pas toujours envie…), je teste! C’est même un peu la mission, surtout dans les pays où l’on commence à bien connaitre les saveurs, trouver celles que l’on ne connait pas encore et qui ne nous sont pas interdites!

Bonne nouvelle, on est rarement déçu! (et - spoiler alerte - beaucoup de ces fameuses spécialités se retrouve en version végé, aussi!)

Le bonheur...

... est bien dans l'assiette!

 

Après toutes ces années, des « spécialités », nous avons pu en découvrir une quantité faramineuse! Tellement, qu’il était grand temps de revenir un peu dessus et de vous faire un petit tour d’horizon de toutes ces découvertes culinaires végétales faites en Asie du Sud et du Sud-Est! 

Voyageurs végétariens // notre (délicieux) retour d’expérience!

Oubliez ces clichés qui voudraient qu’être végétariens en voyage relève du défi! Que nenni! Bien au contraire même, nous n’avons jamais aussi bien mangé, aussi riche et varié que lors de nos voyages en Asie! (À votre avis, pourquoi on y retourne toujours, hein?!)

Même les végétaliens/végan y trouverons facilement leur compte (OK, plus ou moins « facilement » selon les pays, c’est vrai), mais ça reste complètement jouable, plus que vous ne pouvez l’imaginez!

Si on compte en plus sur la tendance à revenir vers une alimentation plus saine, moins « impactante » et le nombre de personnes qui optent de plus en plus pour des régimes alimentaires sans produits animaux, partout à travers le monde (ou tout du moins qui s’y essayent), on peut facilement augurer que voyager-végétariens sera de plus en plus facile!

 

 

Avec une telle profusion de fruits et légumes... il y a de quoi faire!    (SriLanka 2022)

Photo prise à McLeod Ganj en 2011  (Dharamsala - Inde du Nord)

 

J’ai personnellement arrêté de manger des animaux en 2005 et Xa depuis encore plus longtemps (!) et l’on ne peut que constater la belle évolution et l’ouverture d’esprit face à ce choix. 

Les produits végés sont de plus en plus nombreux, variés et faciles à trouver. C’est pareil dans les restos, qui affichent de plus en plus de plats végétaux, et tous ceux qui surfent sur cette nouvelle tendance végé/vegan/healthy !

On constate d’ailleurs bien tristement à quel point Bruxelles est à la traine! Les restos végétaux sont tellement plus nombreux dans des villes comme Berlin, Barcelone ou Lisbonne et, à chaque fois que nous voyageons quelque part, nous sommes surpris de découvrir comme cela évolue d’année en année!

Avec Élisa et Mon chez MomoTaru, un de nos restos préférer à Katmandou

Un restaurant japonais avec de très nombreux plats végétariens/vegan!

En 2011, quand nous avons choisis de partir en Inde, pour notre premier grand voyage, cette tendance n’était pas encore aussi forte et clairement, savoir que manger végétariens en Inde faisait intégralement partie de la culture hindoue, nous à beaucoup rassuré. 

 

Un argument pour le moins convaincant, surtout quand on ne connaît encore rien et qu’on s’apprête à sauter dans le grand inconnu à pieds joints!

Découverte du thali indien!

Et des momos tibétains! 💛

Depuis, nous avons découvert plusieurs pays en Asie du Sud et du Sud-Est et à chaque fois nous avons été très, très agréablement surpris!

On va donc tenter de faire un petit topo/bilan de chaque pays visité ! 

Une chose est sûre, et de façon très générale, nous avons toujours particulièrement bien mangé! Toujours! À vrai dire, le plus compliqué en faite, ce n'est pas de trouver des plats sans animaux, c'est de trouver des plats sans (trop) de piment! 😜 

En Inde et en Thaïlande surtout! (les deux cuisines que nous connaissons le mieux aujourd'hui.) Au Népal, ça dépend, entre la cuisine locale très épicée et la cuisine tibétaine qui l'est beaucoup moins! Bien que très similaire à la cuisine indienne elle aussi, celle du Sri Lanka, nous a quand même parue moins incendiaire en bouche. Pareil pour la cuisine balinaise (ou bien est-ce nous qui nous sommes habitués après toutes ces années?! Probablement...) En Malaisie, la cuisine est à l'image du pays, pluriculturelle! On parlera donc de différentes cuisines et entre l'indienne, la chinoise et l'indonésienne/malaise... on trouve vraiment de tout! Pour les frileux du piment, le Vietnam est à conseiller! Une cuisine savoureuse et pleine de gouts, mais beaucoup plus douce. Et enfin, pour terminer la cuisine khmer ou cambodgienne, qui reste celle avec laquelle nous avons eu un tout, tout petit peu moins d’accroche. Non pas qu'elle soit moins bonne, mais moins végétale on va dire, avec du coup, un peu moins de possibilités. Un pays avec une histoire plus difficile aussi, mais ça, on en reparlera bien plus en détail dans les articles suivants!

 

Et il est certain que nous avons encore beaucoup de découvertes à faire!  Comme ici, entre les paquets de morning glory (liserons d'eau), des tiges de nymphéa!  (KohKong-Cambodge 2023)

Dans tous les cas, se faire comprendre avec (en plus) les moyens technologiques dont on dispose aujourd’hui, n’est jamais vraiment un problème, où que l'on soit! (Bon, il est vrai que dès fois, de très très rare fois, votre interlocuteur ne fera vraiment aucun effort - par fainéantise, par peur, par bêtise… oui ça arrive, mais là, on est vraiment sur des exceptions exceptionnelles).

Il est cependant toujours préférable de baragouiner quelques mots en langue locale. On sous-estime souvent comme un simple, « bonjour » et « merci » peuvent faire toute la différence! Vraiment, cela parait tout bête, mais ce micro effort de votre part fait tellement plaisir et ouvre encore plus grand les portes!

Alors, conseil n°1 - Trouver le mot magique!

Eh oui, autant en Inde, au Népal et au Sri Lanka, l’anglais et le mot « veg » pour signifier que vous ne mangez que des légumes est une évidence, autant ailleurs, pas toujours. Heureusement, nous avons rapidement appris qu’il y a souvent un petit mot magique pour se faire parfaitement comprendre!

C’est une facilité que l’on retrouve dans tous les pays bouddhistes, car ce fameux « mot magique » est lié au régime alimentaire « bouddhiste »  - sous-entendu, sans souffrance (animales), en lien direct avec le concept d’Ahimsa  - la non-violence - prôné par cette philosophie/religion issue de l’Hindouisme.

Je compte bien développer ce point pays par pays, car il y a beaucoup de variantes et de multiples paramètres qui rentrent en compte, mais en gros, en très très gros: 

 

Le bouddhisme par du principe que tout est souffrance ici sur terre, se sont les Quatre Nobles Vérités
La vie étant considérée comme source de souffrance, le but ultime est donc d’en sortir, de sortir du cercle des réincarnations, pour arriver au but ultime, le Nirvana! Le moyen d'y arriver est la quatrième des Nobles Vérités, appelée aussi Le Noble Chemin Octuple.
Ces deux "concepts", si je puis dire, sont véritablement les piliers du bouddhisme, et ce, peut importe le courant, l’école, le pays.

 

Le poids de chaque action, bonne ou mauvaise entraine, inévitablement, un Karma (bon ou mauvais lui aussi). Pour mettre toutes ses chances de son côté, et tendre vers ce fameux Nirvana, il est donc primordial d’avoir un « bon » Karma. De ce point de vue,  il est donc préférable logique de ne pas manger de nourriture qui ait entrainé la mort d’êtres vivants. 

 

Le Bouddha - Stupa de Mahamevnawa   (Ella - SriLanka 2022)

Donc, pour les bouddhistes, en théorie, il convient de ne pas manger d’animaux (mais, en pratique, nous verrons que ce n’est pas souvent le cas…#ParadoxeBonjour)

Ceci dit, comme c’est une sorte d’idéal, c’est donc un régime alimentaire connu et même très bien vu.

 

 

Les restaurants végétariens en Asie et la « cuisine bouddhiste »

 

Dans cette optique, il existe donc des restaurants « bouddhistes » 100% végétariens! (et 200% délicieux!!)
C’est en Thaïlande que nous les avons découverts!
 
Ici, le mot magique c’est « Jay » ou « Kin Jay » qui veut donc dire « manger végétarien » au sens bouddhiste du terme donc. Au Vietnam, le mot magique c’est « Chay » ou « An Chay » par exemple.

Ici, pas d’animaux (pas de chair animale), pas d’œufs*, pas de produits laitiers (mais ça, dans tous les cas, on ne peut pas dire que ces produits fassent partie de la cuisine sud-asiatique) et même parfois, pas d’ails, ni d’oignons. (* On pourrait donc presque parler de cuisine vegan (!) mais des oeufs, on en retrouve parfois dans les nouilles et nous n'avons aucune garantie qu'ils ne fassent pas partie d'autres préparations, donc dans le doute, on préfère dire "végétarien" pour éviter toute confusion)

Ces restaurants sont en général facilement reconnaissables (particulièrement en Thaïlande grâce aux petits drapeaux rouges et jaunes!) et ils sont toujours extrêmement bons marcher! 

Vous remarquerez que le symbole "Jay" en Thaïe, ressemble fort à un 17, c'est donc vraiment facile à reconnaître! En Chinois, c'est un peu plus complexe, mais plus "international". Ci-dessous, on peut y observer presque toutes les variantes. 

(RQ: prendre ces symboles en photos pour les montrer à votre interlocuteur peut s'avérer fort utile aussi!)

"vegetan food" 😅

En Thaïe donc et en Chinois

 

 

Le but étant de gagner des points de Karma, on est loin des restos tendance qui surfent sur la vague du végétal avec des prix gonflés!

Ce sont souvent de petits restaurants familiaux, très modestes, avec presque toujours un buffet et parfois un menu en plus.

Ces buffets, c’est vraiment le must, car on peut choisir un peu de tout et donc se risquer à plus de choses! De loin, la meilleure option découverte!

Ce genre de restos - ici à Kuala Lumpur

Et ici en Thaïlande

Avec ce genre de buffets - 100% végétaux!! 😍

Pour résumer, ces petits restos sont 100% safe, délicieux et très bon marcher ! De loin, notre premier choix quand il y en a !

Ce fut une très agréable découverte après nos voyages en Inde! 

On n’oubliera jamais la première fois que l’on s’est retrouvé dans un tel endroit. Dans le menu, il y avait écrit « chicken », « duck » ou encore « beef » comme dans n’importe quels autres restos et certaines préparations du buffet ressemblaient à s’y méprendre à de la viande! Autant vous dire que nous étions plutôt surpris et pas franchement convaincus… « Vraiment, vous êtes sûr que le canard, ce n’est pas du vrai canard donc?! »  «  Absolument! »

 

 

Malgré un menu pour le moins explicite "never use real meat"

On a vraiment eu un doute quand cette soupe de nouille au "canard" est arrivée...!

 

Le truc dans ces petits restos, c’est qu’ils utilisent beaucoup de « fausses viandes » appelées mock-meat en anglais. Et si j’ai bien tout compris, c’est essentiellement importé de Chine, où ils ont réussi à élaborer des préparations extrêmement bluffantes! 

 

 

Uniquement des protéines végétales!

Comme pour beaucoup de gens, l’idée de ne plus manger certains plats (à basse d’animaux donc) est toujours très dure à concevoir, et quand on voit, en plus, à quel point les traditions culinaires ont la vie dure en Asie (la recette, c’est LA recette!), il faut bien s’adapter!

Beaucoup de mock-meat donc, à base principallement de seitan (gluten de blé), de protéines de soja et de tout un tas de champignons aux textures vraiment interessantes!

 

(On peut bien évidemment s’interroger sur les préparations de certaines de ces fausses viandes, comme chez nous d’ailleurs. Est-ce sain? Meilleur ou moins bon pour la santé?! J’avoue que nous même, à cette question, les réponses ne sont pas toujours claire - mais ce n’est pas le sujet ici)

Ici, ce qui compte, ce n’est pas de manger sain (même si c’est toujours mieux), mais de manger « bon », dans le sens de savoureux, et de pouvoir ainsi gouter à tous un tas de spécialités locales végétalisées pour notre plus grand bonheur gustatif! Mission réussie!

Tellement même qu’on ne comprend toujours pas pourquoi tant de personnes mangent encore de la viande… (mais ça aussi c’est un autre sujet)! #nocoment

 

En Thaïlande, les brochettes et autres saucisses sont des incontournables en cuisine de rue. Ici, on retrouve certains classiques en version 100% végétales !

Un jour, on a même pu tester un faux œuf!  Étonnant!

 

Et puis, en parlant de spécialités locales, grâce à ces produits, nous avons eu l'occasion de pouvoir gouter au fameux satés (satay) indonésien ou encore au "canard" à la pékinoise en Malaisie. En Thaïlande, la spécialité du nord, le khao Soï, une soupe de nouilles au curry avec du poulet, est devenu le plat préféré de Xa en version végétarienne!  Nous avons pu aussi nous essayer à quelques spécialités de la cuisine impériale vietnamienne, comme les banh nam, une préparation à base de poisson normalement, et cuit dans une feuille de bananier...

Et la liste est longue!

 

 

Faux canard à la pékinoise

Banh nam Vietnamien

Satay sauce cacahuètes

Khao Soï de Chiang Maï

Nous venons de voir que pour la cuisine "bouddhiste", l'idée est avant tout de ne pas tuer d'animaux dans le processus, pour eux, pour nous et notre karma. La cuisine indienne (dont nous reparlerons plus en détail) est avant tout végétarienne par idée de pureté, un tout autre concept, qui vient de l'hindouisme. La question est donc plus d'ordre spirituel que "corporelle" ou environnementale.

Dans tous les cas, c'est donc un des gros avantages à voyager en Asie! L'influence des courants religieux prônant cette non-violence et cette acceptation de la société aux régimes alimentaires divers et variés. 

 

Ajoutez à ça la tendance internationale à manger plus "sain" (et donc plus végétale) et cela nous fait encore plus de restaurants et de recettes à découvrir!
 
Car oui, manger plus sain, pour soi-même, pour être en meilleure santé est aussi à l'ordre du jour! En plus des restaurants végétariens "traditionnels" on va dire, on trouve les "nouveaux" restaurants végétariens qui surfent un peu sur cette fameuse vague "bobo quinoa écolo".
Ici les restaurants se font plus cosy, les prix se gonfles un peu aussi mais, le gout est toujours au rendez-vous! 

 

C'est là que l'on trouve les savoureux smoothie bowls et les kombuchas 💜

Les délicieux gâteaux cru vegan! Ici passion/mangue 💛

Les jus de fruits santé et les shots curcuma/gingembre

Et les petits déjeuner originaux, sains et gourmands!

 

C'est à Bali que nous en avons le plus profité! Entre cuisine locale délicieuse, extrêmement bon marché et cuisine "fusion" un peu plus chère certes, mais tellement bonne aussi et très originale, la balance reste tout à fait raisonnable! En Inde et au Népal, où la cuisine locale peut parfois lasser un peu, c'est vraiment un plaisir de tomber sur ces petites pépites!

Des petits restos que l'on retrouve de plus en plus, un peu partout et qui semblent avoir vraiment la cote, pour notre plus grand plaisir!

Une ambiance toujours très cosy, un peu hippie!  Ici chez Electric Pagoda* à Katmandou (Népal)

Ou tendance plus chic et épuré 🍃 Comme ici chez Alchemy à Ubud (Bali)

*Electric Pagoda n'est pas un restaurant végétarien, mais comme beaucoup d'autres restos un peu plus cosy/chic, le menu propose beaucoup d'options végé! Car oui, il n'y a pas que les restos veggies qui sont mignons et sympa, forcément...
 
En faite, en Asie, dès que l'on sort des restos locaux (du petit buibui de rue thaïlandais, à la grande cantine indienne pas très sexy) et que l'on opte pour des endroits un peu plus touristiques, on retrouve toutes ces jolies petites adresses, un peu plus chères, avec des menus "fusions" plus occidentalisés. Des lieux où il fait bon farniente, idéal pour travailler un sur son ordi par exemple...  Ce qui dans les restaurants plus traditionnels n'est pas toujours aisé. #DigitalsNomadesBonjour!

Ce n'est vraiment pas dans leurs habitudes (enfin, sans compter les nouvelles générations, financièrement plus alaise, aussi). Là-bas en général, tu rentres, tu manges (vite) et tu ressors tout aussi vite! Ceci explique aussi pourquoi tous ces endroits plus cosy sont si populaires auprès des voyageurs!

Et attention, quand on dit que c'est plus cher, ça ne l'est pas vraiment. En tout cas, pas pour nous autres occidentaux. Par contre pour un local, qui a l'habitude manger local, oui ça explose plus le budget! 

 

Pour comparer, en Thaïlande par exemple, un plat dans la rue, coute entre 30 et 50 BHT (+- 1€ selon le taux de change) alors qu'un plat dans un resto un peu trendy coutera plus entre 120 et 200 BHT (entre 3 et 5€ +-). On passe donc du simple au triple en moyenne! Mais si l'on compare avec les prix belges, ou un même plat nous couterait entre 12 et 18€ (voir plus?)... Le calcul est vite fait et on en profite encore plus!!

 

Ici, des pâtes au pesto basilic thaï et parmesan vegan chez EarthTone à Paï.

Et ici des warps crus au cuir de fruit papaye chez Mòksa à Ubud

Inspiration méditeranéenne à Pushkar chez Laughing Buddha

Et Mexicaine revisité avec ce super burritos de chez Pure Vegan à Ko Phangan

Bien évidement, et même s'ils sont de plus en plus populaires, on ne tombe pas toujours sur ce genres restos 100% végétaux. C'est même encore plus rare en cuisine de rue... Il faut donc toujours s'adapter! C'est d'ailleurs le gros avantage avec la street food, tout est péparé devant vous!

La Street Food asiatique  - Un nouveau monde de saveurs s'ouvre à vous!

 

Ahh... Que serait un voyage en Asie sans street food! 

 

Quand on disait que pour découvrir un pays, cela passait aussi par l'assiette, rien n'est plus vrai concernant la cuisine de rue, si chère aux habitudes asiatiques! S'il y a bien un point commun entre tous ces pays et ces différentes cultures, c'est bien l'amour de la bouffe! On s'en était déjà étonné en découvrant les Indiens et nos nouvelles découvertes ne font que confirmer cet enthousiasme culinaire...! 

 

Manger, c'est sacré, car manger, c'est la vie!

 

 

La street food, ou comment un trottoir se transforme en restaurant!   (Cambodge 2022)

Une petite soif ?!

Un petit creux ?!

Pouvoir manger à toute heure des produits de première fraicheur, dès que l'envie se fait sentir et sans se ruiner, quel luxe! 

 

C'est une habitude tellement ancrée dans les meurs, qu'il serait pratiquement inconcevable de ne pas s'y essayer! Se poser sur un trottoir, assis sur un petit tabouret en plastique, observer l'animation de la rue... Les gens vaquer à leurs occupations quotidiennes... Un petit plaisir indissociable de la street food! Profitez de l'animation tout autour! 

 

Rien que de pouvoir observer comment votre plat est préparé, la vitesse, les ingrédients, la dextérité...  C'est tout un spectacle!

 

 

Samsen Road, à Bangkok, une rue comme on les aime!

La préparation des popias (sorte de rouleaux de printemps) en Malaisie!

 

Boire un café glacé gourmand ou un jus de canne à sucre rafraichissant, déguster un petit snack sur le pouce, une drôle de sucrerie qui vous fait de l’œil ou encore commander tout un festin! Tout est possible! (plus ou moins selon les pays, les endroits et les quartiers bien évidemment et nous reviendrons dessus justement pour tous les pays que nous avons visités!) 

Un autre avantage très avantageux, les prix! Ils sont toujours tous petits rikiki ! Du Népal à l'Indonésie, il est rare que votre assiette vous coute plus d'un ou deux euro! 

En plus, comme c'est du vrai local destiné aux habitués du quartier, vous serrez sure de gouter aux vrais gouts, authentiques et sans filtres! (Bon, c'est sans compter les marchés touristiques, comme celui de Paï, dans le nord de la Thaïlande par exemple, où vous trouverez plus de spécialités occidentalisées, comme des toasts aux avocats et des petits gâteaux au chocolat... Ce qui, entre nous, fait toujours plaisir aussi!!)

Des momos avec des nouilles sautés aux légumes, des valeurs sûres!    (Inde 2011)

 

Vous l'aurez compris, la cuisine de rue fait intégralement partie des plaisirs du voyage! 

 

Oubliez la casserole toute noire et le plan de travail pas toujours bien nettoyé... Oubliez votre regard pasteurien d'Occidentaux aseptisés!  Si les gens sont nombreux à manger à un endroit, foncez! Comme dit plus haut, la fraicheur est garantie! Les aliments sont achetés le matin même, nettoyés, découpés, pré-préparer pour une efficacité maximum dès que l'on passe commande et jusqu'à ce que tout soit écoulé!

 

 

Ce genre d'endroits qui ne ressemblent à rien... et pourtant! C'est souvent là que l'on mange le mieux!

 

Plus de 10 années de voyages, et jamais, presque* jamais nous n'avons été malades à la suite d'une quelconque indigestion. La tourista, on ne connait pas! Et pourtant, ce n'est pas comme si nous étions super vigilants... Et ça, c'est en grande partie grâce à notre régime végétarien justement! Sans viandes ni poissons, les risques de tomber malade sont évidemment beaucoup moins importants! Encore un bel avantage! 😉 (* Et pour l'anecdote, nous avons bien été malades une fois en Inde, la première année, après avoir mangé dans notre guesthouse! Comme quoi, les endroits "touristiques" ne sont pas toujours les plus safe, bien au contraire même! Question de rendement!)

Un autre petit conseil qui compte; avant chaque voyage, on fait une cure de probiotiques à deux, type "Imutis". Un cocktail de bonnes bactéries pour aider notre système digestif à combattre les éventuels perturbateurs... Sincèrement, on ne sait pas si c'est pour ça, aussi, qu'on est jamais malade, mais dans le doute, on continue !

Même pas peur! 😝    (Inde 2011)

Dans tous les cas, ce qui est très pratique avec la street food quand on a un régime alimentaire spécifique, ou encore des allergies, aussi, c'est de pouvoir voir tous les aliments et de pouvoir montrer du doigt ce que vous voulez ou ne voulez pas!

Et si vous êtes plusieurs et que chacun à des envies ou des régimes différents, pas de problème! Chacun va chercher ce qui lui fait envie et tout le monde se rejoint pour savourer le festin!

 

Comme ici à Chiang Maï avec Ruud, Dan et le Malaysian Gang !

Conseil n° 2 - En dernier recours, sortez la fiche magique!

 

On connait tous le langage universel, celui des mains, du visage, celui qui fait parfois beaucoup rire, mais qui malheureusement ne marche pas toujours, surtout quand il faut être très précis.
Dès fois, il n’y a rien à faire. La barrière de la langue, le mot magique que personne ne comprend, la traduction Google qui n’a rien à voir, le manque de support visuel… bref, c’est parfois peine perdue, on ne se comprend pas. 

Cela nous est souvent arrivé, au Cambodge par exemple. Le mot magique « bouos » (pas toujours facile à prononcer) n’est pas souvent compris. Le manque d’assurance fait que les Khmers ont vite tendance à « fuir » ou « paniquer » s’ils ne parlent pas anglais et alors on se retrouve à manger du riz blanc sans rien… #Cestduvecu 😅

Et pourtant, il y a bien une solution miracle et là, j’ai même envie de dire universelle, les images!

Inspiré de ces petits carnets d’images pour aider à la communication en voyage, je nous ai fait une petite « fiche technique » sauvegardée dans le téléphone. Ultra claire, ultra précise ! Et là, plus de problème, c’est même le soulagement! Oui, on se comprend! 

C’est donc un petit indispensable à toujours avoir sur soi, qui nous a grandement facilité la vie à nous et nos interlocuteurs!

 

Tout simplement!

En gros, avec ça, plus aucun risque! 

 

 

 

 

Et, dans le pire des cas, il reste toujours l’option de se faire à manger soi-même. 

C’est d’ailleurs un des conseils (si pas Le conseil) qui revient toujours dans les articles sur le sujet.
C’est sûr, c’est le plus safe, mais franchement, c’est aussi plus « triste »… (en toute subjectivité bien évidemment!)

J’imagine bien que pour certains, c’est un réel plaisir de se faire à manger en voyage. C’est rassurant aussi et c’est vrai que c’est chouette d’aller faire ses courses au marcher, d'essayer de nouvelles choses... C’est même super si l’on partage ce repas avec des amis! 

 

 

Chez Julie, au Cambodge

Et ici à Bali avec Serjiu et Jimina

 

Ceci dit, pour nous, le must ultime quand on voyage, c’est justement de ne PAS devoir se faire à manger et de profiter de toutes les découvertes culinaires que nous offre notre destination! (on en parlait ici)

Alors si ce sujet vous intéresse autant que nous, nous vous invitons à découvrir tous nos articles sur nos délicieuses découvertes culinaires! Un pour chaque pays visité! (en cour de construction!)

Bons appétits! 

Au Vietnam - Préparations de champignons, salade de mangue, riz et petit potage GRATUIT!
Et oui, il arrive même que le repas soit offert - solidarité bouddhiste oblige - Merci!!

• Et sinon, vous trouverez la liste de tous nos articles sur la bouffe, par ici!
  

 

Si vous avez des questions, des conseils... N'hésitez-pas! 

On serait ravie aussi de connaitre vos anecdotes culinaires en voyage!