C'est la première divinité qui nous a accueillis en Inde. La première qui s'est montrée à nous... le premier jour de notre arrivée. Là, sur un trottoir de la banlieue de Kolkata... vision insolite..!
C'est un des aspects terrifiants de la Déesse Mère. Ébouriffée, le regard fou, la langue pendante, sanguinolente... Vêtue d'un collier de têtes coupées et d'un pagne de bras humains...(ah c'est sur, elle quand on la voit, on ne l'oublie pas!) A la fois furie sanguinaire, redoutable guerrière et mère protectrice.
Elle est l'une des déesses du panthéon Hindou les plus connues et les plus vénérées, particulièrement ici dans l'état du Bengale.
Troisième jour à Kolkata. Nous allons dans le joli quartier de Kalighat. Nous nous dirigeons vers le temple de Kâli (Kalighat Temple), un des rares lieux de culte de la déesse en activité ouvert aux non-hindous.
De l'extérieur on aperçoit le toit du temple. Rien de spectaculaire. C'est un temple plutôt sobre (le bâtiment date de 1802). L'emplacement sur lequel il à été construit (reconstruit) est un endroit sacré et vénéré depuis bien longtemps. Un Shakti Pitha (lieu saint où serrait tombé un "bout" de la déesse Sati).
Ici... son orteil...
On entre dans l'enceinte librement, complètement perdu au milieu des étals cramoisis. Fleurs d'hibiscus (la fleur de Kâli), poudre vermillon et autres mystérieuses choses, toutes plus intrigantes les unes que les autres...
![]() |
"Pujâ-shop" autour du Kâli Temple |
Troisième jour à Kolkata. Nous allons dans le joli quartier de Kalighat. Nous nous dirigeons vers le temple de Kâli (Kalighat Temple), un des rares lieux de culte de la déesse en activité ouvert aux non-hindous.
De l'extérieur on aperçoit le toit du temple. Rien de spectaculaire. C'est un temple plutôt sobre (le bâtiment date de 1802). L'emplacement sur lequel il à été construit (reconstruit) est un endroit sacré et vénéré depuis bien longtemps. Un Shakti Pitha (lieu saint où serrait tombé un "bout" de la déesse Sati).
Ici... son orteil...
On entre dans l'enceinte librement, complètement perdu au milieu des étals cramoisis. Fleurs d'hibiscus (la fleur de Kâli), poudre vermillon et autres mystérieuses choses, toutes plus intrigantes les unes que les autres...
Très vite, un indien se disant être un brahmane, est venu vers nous. Nous avons vite compris que ce n'était pas sans intérêt mais dans la mesure ou seul, nous n'aurions su que faire et où aller, nous avons accepté de le suivre. On se déchausse et c'est parti...
Une vieille dame nous donne des fleurs, des bâtons d'encens et des cordelettes rouges qui serviront d'offrandes. Dans la cour ça glisse, une vraie patinoire ensanglantée! De pauvres biquettes sont offertes tous les jours en sacrifice à l'assoiffée Kâli... C'est un des derniers lieux de culte où l'on tolère encore cette pratique.
On fait le tour par la droite et on pénètre à l'intérieur du sanctuaire. Les gens se pressent, acclament, invoquent... Sur le mur carrelé et luisant devant nous, entourant l’idole, suinte une étrange substance orange. De celle-ci notre "guide" nous appose un tika au milieu du front et nous fait comprendre que c'est le moment d'offrir les fleurs et l'encens à la déesse.
Tout ça c'est passé très vite. On ressort étourdis et un peu confus...
On continue le "tour" et le brahmane nous mène devant un drôle d'arbre sacré qui exauce les vœux. Ce petit arbre, sans feuillage, est recouvert de cailloux
qui, pour beaucoup, font dorénavant partie intégrante de son écorce.
Les indiens viennent ici dans l'espoir d'être prochainement d'heureux parents! Ce n'est pas dans notre optique mais bon... Nous accrochons chacun une cordelette (sans caillou) autour d'une branche en faisant un (autre) vœux (parait que ça marche aussi pour les demandes autre que parentales...) Le brahmane nous en noue une autre à notre poignet droit, amen...
Les indiens viennent ici dans l'espoir d'être prochainement d'heureux parents! Ce n'est pas dans notre optique mais bon... Nous accrochons chacun une cordelette (sans caillou) autour d'une branche en faisant un (autre) vœux (parait que ça marche aussi pour les demandes autre que parentales...) Le brahmane nous en noue une autre à notre poignet droit, amen...
Ça y est, on fait partie du "club"! Nous voila nous aussi munis d'un petit cordon sacré... (Bracelet symbolique qui orne le poignet de presque tous les Indiens).
Là, le moment fatidique arrive. Notre cher brahmane nous sort son gros livre de comptes et nous annonce la couleur, insistant sur les importantes sommes reçues, si gracieusement, avant nous!
Là, le moment fatidique arrive. Notre cher brahmane nous sort son gros livre de comptes et nous annonce la couleur, insistant sur les importantes sommes reçues, si gracieusement, avant nous!
Nous ne sommes pas dupes mais ça fait partie du jeu... Le gars est un peu déçu et pour nous une part de magie s'envole...
Elle est représentée nue, le regard féroce et la langue tirée, portant un long collier, descendant parfois à ses genoux, composé de crânes humains, dansant sur le corps de Shiva, qui en position de cadavre réclame son indulgence, allongé sur le dos.
RépondreSupprimer:-)siouplééé umz
Kali...identifiée à Sati...
RépondreSupprimerEst-ce une coïncidence ?